Introduction

Déjà, à l’époque des apparitions de Fatima, durant les premières années du vingtième siècle, les événements mondiaux laissaient entrevoir ce que serait la triste histoire contemporaine. D’un côté, un progrès matériel presque illimité, accompagné d’une décadence sans précédent des mœurs. De l’autre, guerres et convulsions sociales de proportions apocalyptiques. La Première Guerre mondiale fut un exemple de cette réalité, largement dépassée par la Seconde Guerre mondiale et par tout ce qui s’ensuivit.

Pour tous ces maux, la Très Sainte Vierge Marie a voulu, comme une Mère attentionnée et affectueuse, donner à ses enfants le remède pour les éviter. C’est ainsi qu’Elle est descendue du ciel afin d’alerter l’humanité des risques qu’elle court en continuant dans les voies tortueuses du péché. Elle est venue, en même temps, indiquer les moyens de se sauver : la récitation du chapelet, la pratique des cinq premiers samedis et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

Toutefois, il y a quelque chose de plus, d’une importance primordiale, qui a motivé la Mère de Dieu à transmettre son message aux trois pastoureaux : c’est l’annonce de sa victoire sur l’empire du mal, c’est-à-dire le Royaume de Marie, prédit par saint Louis-Marie Grignion de Montfort et par plusieurs autres saints.

En ce début du XXIe siècle, qui s’enfonce au milieu des péchés les plus abominables, la céleste promesse de Notre Dame doit nous encourager et nous donner espoir.

Afin que nos yeux puissent contempler, émerveillés, ce soleil de midi — le triomphe du Cœur Immaculé de Marie — dont l’aurore a commencé à poindre à Fatima le 13 mai 1917, la Vierge Marie nous a indiqué le chemin : « Si vous faites ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. »